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Tout le monde stresse

Schéma de la cascade hormonale du stress

Commençons par poser des mots précis. Comme nommer une personne : cela permet d’interagir plus facilement avec ce que l’on vit, de développer une relation plus personnelle avec nos ressentis, et surtout de nous comprendre !

Le mot "stress" : un terme anglais devenu universel


Le mot stress vient de l'anglais, où il désigne initialement une "tension", une "pression". Il a été popularisé en physiologie par Hans Selye dans les années 1930 pour décrire la réaction du corps face à un agent perturbateur. En français, on l'a adopté tel quel, sans vraiment le traduire, comme si son imprécision était utile.

Il peut désigner à la fois : l'émotion (angoisse, peur); la situation (pression sociale, événement) ; la réaction corporelle (tensions, palpitations)

Bref, le stress est devenu un mot commun pour parler d'un vécu très riche, très complexe.


Stress, angoisse, anxiété... quelles différences?

Hans Selye, avec son syndrome général d'adaptation, parlait du stress comme d’une réponse universelle du corps à toute demande — qu’elle soit physique, émotionnelle, chimique, ou même perçue. 


Ainsi le stress désigne la réponse du corps face à: un danger réel (la peur), une anticipation mentale (l'anxiété), une préoccupation diffuse (une angoisse), mais aussi face à un changement ou encore la faim...


Tout le monde stresse

Beaucoup associent stress = nervosité ou panique.

Or, le stress, selon Selye, commence dès qu’il y a une mobilisation de ressources pour répondre à une demande. 

Dire « je ne stresse pas » reviendrait à dire « mon corps n’a jamais besoin de s’adapter », ce qui est impossible tant qu’on est vivant.

Ce que les gens veulent dire par « je ne stresse pas », c’est souvent : Je ne ressens pas d’anxiété notable ou Je gère bien mes réactions émotionnelles.






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