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Un stress "trop faible" est aussi problématique

Schéma de la cascade hormonale du stress

Une réponse hormonale trop faible peut paradoxalement devenir une source de charge allostatique et donc de fatigue, de maladies chroniques et de moindre résilience.

Normalement, face à un stress aigu, l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) et le système nerveux sympathique libèrent des hormones (adrénaline, noradrénaline, cortisol) qui augmentent l’énergie disponible, la vigilance et la capacité de réaction.


Si cette montée hormonale est insuffisante, le corps ne peut pas mobiliser l’énergie ou activer les réponses physiologiques optimales (accélération cardiaque, afflux sanguin aux muscles, vigilance accrue).


L’organisme doit alors compenser autrement, en suractivant d’autres systèmes biologiques, par exemple :

  • Le système immunitaire peut rester activé plus longtemps pour protéger l’organisme, ce qui risque de provoquer une inflammation chronique.

  • Le système cardiovasculaire peut maintenir une tension artérielle élevée plus longtemps, même après la fin du stress.

  • Le métabolisme peut être perturbé pour fournir plus de carburant, augmentant le risque de dérèglements métaboliques (résistance à l’insuline, prise de poids abdominale…).

Ce n’est pas l’intensité immédiate du stress qui épuise le corps, mais le coût énergétique et l’usure des systèmes qui doivent compenser cette réponse hormonale incomplète. C’est comme si un élastique trop détendu n’arrivait pas à propulser un objet : on doit alors forcer autrement, ce qui finit par abîmer l’élastique… et le reste du mécanisme.

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